La Bourse de New York a fondu tout au long de la séance. Le Dow Jones abandonne 1,45 % à 12.571 points à la clôture, au plus bas depuis plus de quatre mois. Facebook a grimpé de 12,6%. Starbucks a déçu.
INFOGRAPHIE - Mercredi, l’électricien tricolore a perdu près de 4,8 % à la Bourse de Paris.
Après le géant allemand E.ON, c’est au tour d’EDF d’être durement sanctionné par les marchés. Mercredi, l’électricien tricolore a perdu près de 4,8 % à la Bourse de Paris: le titre a clôturé sous la barre des 15 euros, en recul de 22,7 % depuis le début de l’année et de plus de 30 % depuis un an. Sur les cinq dernières années, l’action EDF a dégringolé de plus de 80 %.
Lorsque vous lisez des ouvrages américains traduits en français (chez Valor Editions par exemple) dont les auteurs sont d’outre atlantique, on peut s’apercevoir qu’ils ne sont pas tous du même avis.
Lorsque l’on regarde des graphiques sur des horizons de temps différents que l’on appelle UT = unité de temps, qu’ils soient de court terme, de moyen terme ou de long terme, il est très utile de les analyser avec des indicateurs de suivi de tendance et des oscillateurs
Tout le monde est d’accord pour classer les volumes, OBV, moyennes mobiles, moyennes mobiles exponentielles dans les indicateurs de suivi de tendance.
Tout le monde est aussi d’accord pour classer le momentum le ROC et le RSI dans les oscillateurs (il y en a bien d’autres).
Par contre en fonction des auteurs la MACD et son histogramme seront classés une fois dans les indicateurs de suivi de tendance et une autre fois comme oscillateur.
À titre personnel, fruit de mes lectures livresques et sur le site de Julien, après avoir passé de nombreuses heures à lire et à relire ses analyses graphiques et à essayer de les comprendre en faisant les miennes sur boursorama mais avec une expérience d’à peu près un an sur un PEA, pas trop chargé bien sûr car lorsque l’on débute le risque c’est la perte de capital, je prends comme indicateurs de suivi de tendance les volumes, les moyennes mobiles, les moyennes mobiles exponentielles et la MACD et son histogramme.
«Le recul actuel est lié aux ajustements provoqués par l’annonce d’objectifs financiers stables pour 2013, commente Thomas Piquemal, le directeur financier du groupe. Le prochain exercice s’annonce difficile pour l’ensemble des “utilities” et nous sommes obligés d’intégrer un certain nombre d’incertitudes.» EDF, qui discute avec les pouvoirs publics de plusieurs dossiers cruciaux - coût des missions de service public, diminution de la part du nucléaire... - ne dispose pas de toute la visibilité nécessaire.
En attendant, son grand rival GDF Suez résiste mieux: la capitalisation boursière de l’autre géant français de l’énergie, lui aussi en discussion avec l’État pour les tarifs du gaz, s‘élève à 40 milliards d’euros, contre 26,8 milliards pour EDF. Depuis un an, le titre GDF Suez a reculé de 16,1 %, à 16,50 euros.
Malgré la conjoncture *difficile, Thomas Piquemal r